Au pied de l'autel de Dachau...
Le point d'orgue de ce chemin avec Karl a été la belle journée de pèlerinage à Schoenstatt, soixante ans jour pour jour après sa naissance au ciel, le 12 août. Une journée émouvante de prière, d'amitié entre les peuples, de réflexions, qui s’est déroulée autour de la relique si importante et si émouvante qu’est l’autel de Dachau.
C’est autour de cet autel, sur lequel Karl a célébré sa première messe, et qui a trouvé refuge dans la chapelle du Mont Moriah à Schoenstatt, relique si importante pour la vie de Karl, pour son sacerdoce et pour l'Europe de la prière et de la Foi, que les jeunes ont vécu un temps de prière et d’adoration, puis qu’une grande célébration a réuni les prêtres du groupe du Var, ainsi que quelques prêtres du Tchad, de passage, illustrant ainsi l’universalité de l’Eglise si chère à Karl.
Une grande célébration, présidée par le Père Christian Pradeau de Draguignan a ensuite réuni outre les prêtres du groupe du Var, quelques prêtres de passage du Tchad. Et en ce jour de fête, il était beau de voir cette universalité de l'Eglise si chère à Karl. Quelle grâce ce fut pour le groupe et les prêtres en particulier de pouvoir célébrer en ce jour de fête de Karl, l'Eucharistie sur cet autel de la souffrance sacerdotale, sur cet autel de l'enfantement douloureux de Karl au sacerdoce, sur cet autel de l'Europe de la Foi, de l'unité, de la victoire de la charité sur la discorde et la haine, sur cet autel prophétique de la victoire du matin de Pâques sur toutes les ténèbres de la vie. Cette liturgie à la fois simple et profonde fut illuminée par l'animation joyeuse mais combien priante des jeunes de l'aumônerie de Draguignan.
Sous la bannière de Karl...
A l'issue de la messe, et avant de repartir vers leurs doyennés d’accueil, les jeunes se sont arrêtés auprès de la source du mouvement de Schoenstatt, le sanctuaire si cher au coeur de Karl. Chaque jeune a pu y renouer son lien avec Marie, la Mère Trois fois Admirable, y déposer sa vie et ses soucis et y recevoir la promesse de l'assistance constante de Marie pour aller vers son Fils, sans craindre les périls. Durant les jours qui ont suivi et jusqu’à la fin des JMJ au Marienfield, c'est sous la bannière de Karl, portant haut son visage si jeune -et cela a été remarqué bien des fois- que les jeunes Varois ont continué à chercher le Christ afin qu'il devienne pour eux comme pour Karl "la passion de leur vie".